Par christelle Wandji

Finies les promesses non tenues, fini l’esclavagisme ! Christelle Tchoundjang Nana et compagnie veulent des primes de valeur, à leur dimension, après leur troisième sacre du 19 septembre dernier en terre Rwandaise.

Elles auraient bien voulu savourer leur sacre avec honneur et fierté! Mais ce lundi 17 octobre, soit plus d’un mois après la fin de la Can féminine de Volleyball, les joueuses de l’équipe nationale du Cameroun ont envoyé une missive au président de la Fecavolley serge julien Abouem( qui s’est retrouvée sur la toile) dans l’optique d’entrer en possession de leur du, après une longue période d’attente. Dans ce document de trois pages, les joueuses ont tout d’abord rappelé leurs conditions de travail précaires et peu propices pour un environnement de championnes (manque d’eau, deux jeux de maillots pour les entrainements, manque d’infrastructures pour les entrainements), ce qui a précipité leur départ pour Kigali.
« Pour la compétition, nous nous sommes retrouvées avec deux jeux de maillots, d’autant plus que nous nous fournissions nos chaussures par nos propres soins, à aucun moment, nous n’avons fait mention de telles douleurs », ont-elles affirmé avant de s’en prendre au président qui les rassurait pourtant, quelles entreraient en possession de leurs primes à leur retour au bercail, soit le mercredi 21 septembre, deux jours après le sacre. La troupe à jean René Akono plus loin, tire sur la somme qui leur sera allouée le 19 octobre prochain par virement bancaire, soit 300 milles francs de primes olympiques, et 1 million 300 milles de prime de participation, un manque de considération criard à l’endroit de ces dernières de la part des dirigeants. « Monsieur le président, il nous semble bien qu’il n’ya pas de sport majeur, de sport mineur, ni de sport réservé au Cameroun. Pensez vous qu’une telle somme soit convenable pour des athlètes, dont l’activité sportive soit leur seule source de revenues ? Nous nous engageons par patriotisme, pour faire briller les couleurs de notre pays, il nous semble que nous méritions d’être rétribuées à hauteur de nos efforts » ont-elles ajouté.
Rappelons que cette lettre des volleyeuses s’ajoute à la sortie du sélectionneur jean René Akono, qui après le sacre du 19 septembre, décriait déjà les conditions d’entrainement de ses pouliches qui malgré tout ont réussi à garder la tête haute et à ne pas s’éloigner de l’objectif. Aujourd’hui l’objectif atteint, elles n’ont qu’un seul souhait, savourer avec plaisir et amour, leur troisième titre continental.