Par Ivan Kamwa

Les samedi 12 et dimanche 13 août derniers, étaient journées portes ouvertes à la fédération camerounaise de golf à l’esplanade du stade Mbappe Leppe à Akwa. Pour ce sport considéré par plusieurs comme élitiste, c’était l’occasion pour la FECAGOLF de déconstruire en quelque sorte le mythe et les appréhensions qui existent autour de la pratique de ce sport et partant, de susciter davantage des vocations autour du golf.

Objectifs, recruter massivement de potentiels pratiquants de la discipline afin d’augmenter le nombre de licenciés au sein de la fédération. Accroître les effectifs au Cameroun et de rapprocher le “produit golf” vers les populations, étant donné les difficultés d’accès aux cours de golf. D’où le choix du site en question, capable d’accueillir un maximum de personnes.

Plusieurs entreprises citoyennes ont souscrit à la participation à ces journées portes ouvertes, auxquelles s’ajoute un bonne brochette de sympathisants, venue s’imprégner davantage des méandres de cette discipline sportive. Des participants qui ont pu s’adonner à quelques activités en rapport avec la pratique du golf. Des activités guidées par des pratiquants professionnels de la fédération, sous le regard très attentif du maire de la ville de Douala le Dr Roger MBASSA NDINE et la directrice générale de Camtel madame Judith ACHIDI, venus rehausser de leur présence cet événement. Une caution des autorités politique et entrepreneuriale de la ville qui témoigne par ailleurs d’une réelle volonté de booster le développement de ce sport à travers l’aménagement d’espaces pour l’exercice du golf et l’association de l’images de ces entreprises aux compétition organisées par la fédération.

Cependant, le constat a été fait de ce qu’au sein des effectifs fédéraux des pratiquants de la discipline, il n’existe presque ou pas d’image féminine. Un cliché sur lequel assure Désire EBELA entraîneur national de golf, la fédération travaille pour apporter des améliorations.
“Nous avons de très jeunes espoirs chez les dames et d’autres qui sont amateurs. Maintenant pour passer professionnel, ça demande un prérequis assez important pour avoir un bon niveau. C’est pourquoi nous organisons ce type de journées portes ouvertes question d’aller vers le grand public pour dire que c’est ouvert à tout le monde, en espérant que les dames vont beaucoup s’y intéresser. Ce qu’on peut vous dire aujourd’hui c’est que nous avons des jeunes dames qui sont à l’étranger qui sont de très bon niveau et qui évoluent dans des structures de haut niveau, avec l’espoir qu’elles traversent ce cap pour passer professionnelles. Nous espérons que les dames qui vont s’intéresser à cette discipline à travers ces JPO, qu’elles aient la même prise en charge que les hommes et la persévérance que les hommes ont pour atteindre le haut niveau.”