Internationales en club

Véritable figure de proue du football féminin, Nchout Ajara s’est imposée ces dernières années comme l’un des principaux visages marquants du football féminin africain sur le plan mondial. Un statut qu’elle a acquis au moyen d’un talent insolent qu’elle a su fructifier et capitaliser par le biais du travail et de l’abnégation dont elle a su se revêtir. Des valeurs qu’elle a dû conjuguer à la patience, afin de briser le plafond de verre du gain d’un trophée majeur en club, ceci après près de 7 saisons passées en pro et environ 13 ans après avoir entamé sa carrière du côté de Franck Rollycek à Douala.

Une deuxième saison fructueuse avec Valerenga

Ce statut de figure de proue du football féminin, Ajara l’ a acquis au moyen d’un talent insolent qu’elle a su fructifier et capitaliser par le biais du travail et de l’abnégation dont elle a su se revêtir. Des valeurs qu’elle a dû conjuguer à la patience, afin de briser le plafond de verre du gain d’un trophée majeur en club, ceci après près de 7 saisons passées en pro et environ 13 ans après avoir entamé sa carrière du côté de Franck Rollycek à Douala.Ce n’est désormais qu’un lointain souvenir pour la native de Foumban dans le Noun-Cameroun, qui vient tout juste d’être auréolée d’un titre de championne 2020 de Norvège , avec son club Valerenga. Une saison pleine au cours de laquelle la joueuse de 27 ans a fait montre de l’immensité de son talent, couronnée par la récompense de meilleure buteuse du championnat, avec ses 10 réalisations qui ont grandement contribué au sacre de son équipe. Une suite logique pour l’internationale camerounaise et son club, qui ont échoué à la 2e place la saison dernière.

vers un titre individuel continental

Le titre de champion et le trophée de meilleure buteuse dans sa besace, tout sonne désormais comme la consécration d’un talent qui n’a cessé de convaincre au fil du temps, même les plus sceptiques et la réparation de ce qui apparaissait déjà comme une injustice pour le football, notamment africain, de voir une de ses perles les plus scintillantes, ne pas être récompensée à sa juste valeur. C’est donc en quelque sorte une réparation du sort et de l’histoire pour Nchout Njoya Ajara, mais surtout le couronnement de plusieurs années de patience. C’est donc on le souhaite, l’amorce d’une étape très moissonneuse de sa carrière, qui on l’espère, va la conduire au graal, à savoir l’obtention du ballon d’Or africain, distinction manquée de peu, puisqu’elle a terminé à la seconde place, en janvier dernier. Avec une saison aussi aboutie, nul doute que la courbe de progression de la goaléador camerounaise, prend des allures qui la rapprochent davantage de cette récompense suprême sur le plan individuel à l’échiquier africain. En attendant cette éventuelle apothéose, place aux paillettes, pour dire félicitations à Nchout Njoya Ajara.

Par Yvan KAMWA

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *